Mutuelle pour auto-entrepreneur : C’est quoi être bien couvert ?

Mutuelle pour auto-entrepreneur : C’est quoi être bien couvert ?

Quand on est auto-entrepreneur, on est libre de choisir sa couverture santé. C’est un avantage qu’on a par rapport à un salarié qui est affilié à sa mutuelle d’entreprise.

Quand on se demande quelle mutuelle choisir, on a tous les mêmes réflexes : regarder le remboursement des lunettes ou jeter un œil à la prise en charge des soins dentaires.

On pense souvent que ce sont les soins les plus importants, ceux qui coûtent le plus cher, et donc les garanties clés de la mutuelle.

Pourtant c’est faux.

En réalité, ce qui coûte le plus cher quand on parle de santé, ce sont les soins que l’on ne peut pas prévoir.

Pour illustrer ça, prenons l’exemple de Marc.

Marc est développeur auto-entrepreneur depuis quelques années, ça marche bien pour lui. Il enchaîne les missions et parvient à fidéliser quelques clients qui font appel à lui régulièrement.

Marc travaille généralement de chez lui mais ce jour-là il prend son vélo pour une réunion chez un client.

Alors qu’il suit la piste cyclable qui mène à son rendez-vous, la portière d’une voiture garée devant lui s’ouvre soudainement. Aïe… Marc ne peut esquiver.

Les pompiers arrivent vite et Marc est rapidement amené à l'hôpital le plus proche. Il doit passer quelques examens et des radios pour évaluer les dégâts. Le personnel soignant décide de le garder en observation pour une nuit.

Le lendemain, le médecin se veut rassurant : à part une fracture opérable au coude, Marc a évité le pire et n’aura pas de séquelles… Ouf !

Mais la remise sur pieds ne fait que commencer : Marc doit passer sur la table d’opération pour réparer ses os, une infirmière devra ensuite changer son pansement tous les 2 jours, Marc portera un plâtre, il fera une consultation de suivi avec son chirurgien 3 semaines après l’intervention et pourra alors commencer la rééducation de son coude : 20 séances avec un kinésithérapeute pendant 1 mois...

Tout rentre dans l'ordre pour Marc, il se rétablit bien. Et ce ne sera vite plus qu'un mauvais souvenir ! En enchaînant les rendez-vous médicaux et les soins pendant plus de 2 mois, il était soulagé d’avoir une bonne couverture santé : la Sécurité Sociale et sa mutuelle ont pris en charge l’intégralité des dépenses, il n’a eu presque aucun reste à charge à payer lui-même. Sans mutuelle, la facture aurait pu s’élever à plusieurs milliers d’euros.

L’histoire de Marc c’est à quelques détails près l’histoire de l’auteur de ces lignes, et je peux vous dire que dans ce genre de situation on préfère vraiment ne pas avoir à se soucier de l’argent.

On n’a qu’une envie : se rétablir le mieux possible, le plus vite possible.

Cet exemple permet aussi d’illustrer le rôle d’une mutuelle qui va compléter la Sécurité Sociale pour prendre en charge des soins qui, tous additionnés, vont coûter très cher.

Une hospitalisation, une intervention chirurgicale, des séances de rééducation… le tout enchaîné en peu de temps, ça finit par peser lourd.

Au final, bien plus qu’une paire de lunettes ou qu’une consultation d’orthodontie.

Bien sûr Marc n’avait pas anticipé qu’il allait avoir besoin de ces soins quand il a choisi sa complémentaire santé.

Alors on va regarder de plus près ce que doit inclure votre mutuelle pour que vous soyez bien couvert… comme Marc !

C’est quoi une mutuelle qui me couvre bien ?

Avant de répondre à cette question, il faut savoir qu’en France les garanties que peuvent couvrir les mutuelles sont réglementées par la Sécurité Sociale.

Ce qui fait qu’il y a des garanties plancher : c’est la couverture minimale, et des garanties plafonds où les remboursements vont être les plus élevés.

On l’a vu avec l’exemple de Marc, là où il faut avoir les garanties les plus fortes, c’est sur l’hospitalisation et les soins courants. On peut également ajouter les maladies graves. Car ce sont ce type de soins qui vont coûter le plus cher.

Chez Wemind par exemple, on a fait le choix de mettre les garanties de notre complémentaire santé au plafond de la Sécurité Sociale pour tous ces soins, et ce quelle que soit la formule.

Notre philosophie c’est de ne pas faire de compromis sur les besoins de santé quand ils sont vitaux.

Après il y a les besoins de santé un peu plus spécifiques comme l’optique et le dentaire pour lesquels il y a également quelques a priori tenaces.

L’optique et le dentaire, plus que des variables d’ajustement de votre complémentaire santé

En effet, comme pour les soins plus courants, il est difficile de prévoir avec certitude les soins dentaires ou optiques dont on aura besoin dans les prochains mois.

Malheureusement nos dents ne nous préviennent pas avant l’apparition d’une carie, pas plus que nos yeux du changement de notre vue.

L’idéal est donc de se prémunir de tous ces besoins avec des garanties solides. Pour que quand vous en avez besoin, votre mutuelle joue parfaitement son rôle de lisser vos dépenses de santé dans le temps.

Les garanties, parlons-en ! Les soins dentaires et optiques ne sont généralement pas bien remboursés par la Sécurité Sociale. C’est pour ça qu’une mutuelle ne vous propose pas de pourcentage de prise en charge sur ces types de soin, mais un forfait en euro.

Parce que votre mutuelle prend une plus grande part dans le remboursement de ces types de soins, ils pèsent un peu plus lourd dans votre cotisation.

C’est pour cela que chez Wemind, nous avons créé 3 formules avec des niveaux de couverture différents sur ces soins, afin de s’adapter à votre budget.

À noter qu’au 1er janvier 2020, le Ministère de la Santé a mis en place le dispositif 100% Santé pour rendre les soins optiques et dentaires plus accessibles. Il permet une prise en charge complète par votre mutuelle de votre paire de lunettes, d’une couronne ou d’un bridge, sous des conditions particulières que nous décrivons dans cet article.

Couvrir ses frais de santé c’est bien, assurer également ses revenus, c’est mieux

Il existe une assurance qui est beaucoup moins connue que la mutuelle, mais qui est pourtant encore plus importante.

Le maintien des revenus, également appelé prévoyance en langage d’assureur, est obligatoire depuis plus de 50 ans pour les salariés. Bien avant que la mutuelle le devienne au 1er janvier 2016.

Pourtant pour les indépendants, ce n’est pas le cas et il appartient à chacun de s’assurer.

Reprenons l’exemple de Marc, l’auto-entrepreneur que nous avons présenté plus haut. Ses frais de santé ont été pris en charge par sa mutuelle, il n’a pas eu à se ruiner pour se remettre entièrement sur pied.

Mais pendant les 2 mois qu’a duré sa convalescence, il n’a pas pu travailler normalement sur les missions qu’il avait en cours. Il a dû sous-traiter une partie du travail, ou bien même annuler certaines missions qu’il avait programmées.

C’est une perte sèche pour lui.

Comme son nom l’indique, l’assurance maintien des revenus va lui permettre de continuer à toucher un revenu correspondant à son revenu moyen pendant toute la durée de sa convalescence. Et cela peut durer pendant 3 années.

Si Marc avait gardé des séquelles et était diagnostiqué d’une invalidité partielle ou totale, l’assurance lui aurait maintenu ses revenus jusqu’à l'âge de la retraite.

Au final, quand on pense assurance santé et qu’on est auto-entrepreneur, il faut combiner la mutuelle ET le maintien des revenus. Ce sont les 2 assurances complémentaires qui vous permettront d’être couvert aussi bien qu’un salarié.

Vous avez les cartes en main

En tant qu’auto-entrepreneur, votre couverture est votre responsabilité. Maintenant, on vous a tout dit sur comment couvrir sa santé, c’est à vous de jouer.

Si vous souhaitez vous protéger avec des garanties haut de gamme, vous pouvez faire une simulation sur notre site et obtenir votre tarif en 3 minutes.

Bien protéger votre santé c’est protéger votre mode de vie et protéger vos proches.

On pense trop souvent être à l'abri d’un accident ou d’une maladie. Malheureusement des histoires comme l’exemple de Marc arrivent souvent.

Une membre de la communauté a récemment eu le courage de nous partager son beau témoignage. Directrice Artistique indépendante, elle a découvert qu’un cancer avait touché son poumon droit alors qu’elle avait 28 ans.

C’est un témoignage fort et utile, qui révèle également que notre santé est toujours plus fragile qu’on aimerait bien le croire.